Après deux ans de prise en charge par l’Assurance Maladie, la téléconsultation a prouvé son utilité dans le contexte de l’épidémie liée au Coronavirus.
La crise sanitaire inédite que nous traversons a contribué à démocratiser largement cette pratique tant auprès des patients que des médecins. Ainsi, l’usage de la téléconsultation a explosé depuis le début de la crise sanitaire et en particulier pendant les périodes de confinement.
Pour faire face au contexte épidémique, l’accès à cette pratique a été facilité par des mesures dérogatoires.
Cette prise en charge intégrale de la téléconsultation est entrée en vigueur le 20 mars dernier et devait s’arrêter le 10 juillet, date marquant la fin de l’état d’urgence. Une ordonnance publiée au Journal officiel du 18 juin est venue proroger le remboursement à 100 % de la téléconsultation jusqu’au 31 décembre 2020 « au plus tard ».
Le dispositif devrait toutefois être de nouveau reconduit ; en effet, selon le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2021, la prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie des actes de téléconsultation devrait se poursuivre en 2021 et en 2022. Elle devrait concerner l’ensemble des assurés.
Dans ce contexte, la plateforme DOCTINET, seule plateforme pensée, gérée et financées à 100% par des médecins, revendique son indépendance de tout autre logiciel médical ainsi que de toute mutuelle ou assurance.
La refonte complète de la plateforme DOCTINET se poursuit et devrait voir le jour courant le mois d’octobre 2020.
La consultation à distance entre le médecin et le patient (seul ou assisté d’un professionnel de santé) est réalisée en utilisant les moyens technologiques disponibles pour effectuer une vidéotransmission : un lieu équipé, une plateforme dédiée ou un site internet ou une application sécurisée. L’assuré doit disposer d’un ordinateur, d’une tablette ou d’un smartphone (selon l’opérateur) équipé d’une webcam et relié à internet.
À la suite de l’acte, le professionnel de santé élabore une feuille de soins :
Si le professionnel de santé pratique le tiers payant, le patient n’a rien à régler.
Quand ce n’est pas le cas ou lorsqu’il y a un dépassement d’honoraires, le patient doit régler l’acte selon le moyen de paiement choisi par le professionnel de santé qu’il consulte (paiement en ligne, virement, chèque…).
Les tarifs de téléconsultation sont les mêmes qu’en cabinet et le paiement se fait en ligne par carte bancaire. Cependant, si votre téléconsultation concerne le coronavirus, elle pourra être remboursée à 100 % par l’Assurance Maladie.