En France, plus de 3 millions de femmes souffrent d’incontinence urinaire.
Les chiffres de Thyssen et al. sont parlants : sur 291 réponses d’athlètes féminines de haut niveau, 51,9 % ont déjà présenté des fuites urinaires et seulement 5 % de ces sportives en avaient informé leur médecin lors d’une consultation.
Vécue par les femmes qui en souffrent comme un véritable handicap, l’incontinence urinaire est restée pendant des années un tabou peu abordé dans le monde médical.
Ce symptôme reste trop souvent considéré comme un témoin du vieillissement, de dépendance, de perte d’autonomie et de contrôle de soi. Par pudeur, par honte, mais aussi par fatalisme ou par manque d’information, les pathologies urinaires sont trop souvent ignorées, négligées et donc non traitées.
Pourtant, il existe aujourd’hui des solutions performantes et appropriées aux différents types d’incontinence urinaire.
Avoir la sensation de fuites urinaires, de ne pouvoir se retenir d’uriner ou d’avoir des flatulences vaginales répétées lors de la pratique régulière de la course à pied est assez courant.
Ces désagréments sont souvent dus à un manque de tonicité du périnée. Le périnée est un ensemble de muscles en forme de hamac qui relie le pubis au sacrum et aux os du bassin. Il assure le maintien des organes : vessie, utérus et intestin et permet aussi d’assurer le bon fonctionnement de l’urètre, du vagin et de l’anus.
Pendant la course, le périnée subit des pressions à cause des chocs répétés au sol et des contractions musculaires exercés. D’autres sports à impact au sol sont aussi concernés : zumba, athlétisme, volley-ball, basket-ball…
Il est vrai que la course est très souvent prise en exemple, car l’impact sur le bitume, la terre, peut-être important suivant le coureur et, est particulièrement traumatisant.
Outre la grossesse, l’accouchement en lui même contribue également à fragiliser les muscles du périnée. Mais la ménopause est aussi un épisode de la vie d’une femme qui a pour conséquence directe le relâchement global des tissus musculaires et a fortiori les muscles du plancher pelvien.
Il est primordial d’entretenir et de développer la musculature générale. Il en est de même pour le plancher pelvien ; il est important de le muscler voire de le remuscler si ce groupe de muscles s’est relâché à cause des grossesses ou des accouchements…
Plusieurs traitements existent :