L’interrogatoire est la première partie de la consultation. L‘ensemble des antécédents familiaux et personnels sont répertoriés. Le motif de consultation est clairement défini.
Pour débuter, plusieurs informations sont consignées : poids, taille, tension artérielle.
L’examen gynécologique se déroule allongée sur le dos, les jambes fléchies. Il commence par l’inspection de l’abdomen et de la vulve. Puis, l’examen au spéculum permet de visualiser le vagin et le col de l’utérus. Un frottis cervico-utérin peut alors être réalisé. Grâce à un long coton tige (écouvillon) ou une petite brossette, des cellules du col et du vagin sont récupérées, pour être analysées secondairement.
Spéculum
Brossette pour le frottis
Enfin, l’examen gynécologique se termine par un toucher vaginal. Deux doigts sont introduits dans le vagin, l’autre main palpe le ventre, permettant ainsi d’explorer la cavité pelvienne.
La palpation de la glande mammaire permet de détecter certaines anomalies de l’architecture du sein pouvant nécessiter des explorations complémentaires (mammographie, échographie etc…). C’est l’examen sénologique.
Appareil d’échographie
Sondes abdominale et vaginale
Écouvillon
Un examen gynécologique annuel est recommandé à partir du début de la vie sexuelle.
La réalisation de frottis cervico-vaginal a permis de faire régresser la fréquence du cancer du col de l’utérus. C’est le 4eme cancer chez la femme, d’où l’importance d’un diagnostic précoce. L’HAS (haute autorité de santé) recommande un dépistage triennal de 25 à 65 ans après 2 frottis réalisés et normaux à un an d’intervalle.
L’examen sénologique annuel est indispensable à partir de 30 ans sauf si des facteurs de risque sont présents, il sera alors pratiqué plus tôt. La mammographie est recommandée tous les 2 ans, de 50 a 74 ans, en l’absence d’antécédents personnels et familiaux. Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins touchant près d’une femme sur 8.
Cela peut être l’occasion de refaire le point sur une contraception et sa tolérance.